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In the second place because it has not been stated, I believe, thus far, that at 8:30 the ship was either across the end of her pier or nearly so.
I sat in my office at 8:10 on that night and was told by the operating department that the ship had passed the Narrows, and the Seagate Station itself is at the Narrows, New York Harbor. It is not my desire to throw onto anybody else any responsibility for the sense of this message. Mr. Marconi did agree that the boys, when they got ashore, should be allowed to sell the report of their personal experience, which numerous other people on board the ship did. In these days, when corporations are counted as not caring very much about their employees or what happens to them, or what they get, it seemed to me that the men who had been responsible mainly and chiefly for saving 700 lives ought in some way to be recognized substantially.
It was not I who originated this scheme or this arrangement at all. The arrangement was made, however, and the information was telephoned to Seagate Station, which I say is at the Narrows, New York, to explain to these boys. In telephoning that I told them, "I know the boys are exhausted, but give them this news; maybe it will spur .them on and make them feel better." I remember defi-nitely telling them that.
SENATOR SMITH: With whom were you talking at that time?
MR. SAMMIS: To Mr. Davidson, the man temporarily in charge of Seagate Station. He is not regularly in our employ, but was sent there because he was an expert operator and one of the best men we have ever had. But he was not regularly under our control. He was sent there, and we made use of his services, and he handled the wireless entirely. I have a statement from him, and he made an affidavit, that messages about which so much noise has been made were of his own construction, and that he realizes, as we all do, that they were not gems of English literature, but they were, on the spur of the moment, instructions to the men, carrying out and explaining to them the arrangements which had been made.

En deuxième lieu, parce qu’il n’a pas été dit, je crois, jusqu’à maintenant, qu’à 8 h 30, le navire était soit de l’autre côté de son quai, soit tout près.
Je me suis assis dans mon bureau à 8 h 10 ce soir-là et le service des opérations m’a dit que le navire avait passé le Narrows, et que la station Seagate elle-même se trouve dans le Narrows, dans le port de New York.
Ce n’est pas mon désir de confier à qui que ce soit d’autre la responsabilité du sens de ce message. M. Marconi a convenu que les garçons, lorsqu’ils sont arrivés à terre, devraient être autorisés à vendre le rapport de leur expérience personnelle, ce que de nombreuses autres personnes à bord du navire ont fait. De nos jours, quand on considère que les sociétés ne se soucient pas beaucoup de leurs employés, de ce qui leur arrive ou de ce qu’elles obtiennent, il me semble que les hommes qui avaient été principalement responsables de sauver 700 vies devraient être reconnus d’une façon ou d’une autre.
Ce n’est pas moi qui ai créé ce projet ou cet arrangement. L’entente a toutefois été conclue et l’information a été transmise par téléphone à la station Seagate, qui se trouve, je crois, dans le Narrows, dans l’État de New York, pour expliquer la situation à ces garçons. En téléphonant, je leur ai dit : « Je sais que les garçons sont épuisés, mais donnez-leur cette nouvelle; peut-être que cela les stimulera et les fera se sentir mieux. » Je me souviens leur avoir dit ça.
LE SENATEUR SMITH: À qui parliez-vous à ce moment-là?
M. SAMMIS : À M. Davidson, le responsable temporaire de la station Seagate. Il n’est pas régulièrement à notre service, mais il y a été envoyé parce qu’il était un opérateur expert et l’un des meilleurs hommes que nous ayons jamais eus. Mais il n’était pas régulièrement sous notre contrôle. Il a été envoyé là-bas, et nous avons fait usage de ses services, et il s’est entièrement occupé du sans-fil. J’ai une déclaration de lui, et il a fait une déclaration sous serment, que les messages sur lesquels tant de bruit a été fait étaient de sa propre initiative, et qu’il se rend compte, comme nous tous, qu’ils n’étaient pas des joyaux de la littérature anglaise, mais ils étaient, sur l’impulsion du moment, des instructions aux hommes, en exécutant et en leur expliquant les dispositions qui avaient été prises.

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